» Annabelle Landry

Hermès, Prada, Vivienne Westwood, Gucci, Fendi, , Armani, Dolce&Gabbana, Weitzman, Jimmy Choo, Alexander McQueen, Versace, Vuitton, Manolo Cartier, Chanel, Valentino, Dior. Les grandes marques de hautes coutures sont ses amies pour la vie. Et ici, elle règne maîtresse dans l'art de dénicher les dernières créations les plus inattendues. Superficielle, elle ? Peut-être un petit peu, mais tout le monde l'est ici. Il vous suffit de vous promenez doucement des les couloirs de ce pensionnat pour prendre consciente qu'ici la mode ne fait que purement et simplement partit du décor. Un décor montrant la puissance et l'argent de tous les petits pensionnaires de Saint-Ange. Argent, pouvoir, réputation, chacun d'entre eux mène sa doctrine comme il l'entend, et personne même pas notre chère demoiselle ne peut se dire échapper à la règle, c'est bien simple car il n'y a pas d'échappatoire.

Alors me direz-vous comment peut-elle se démarquer des autres copies de copies... C'est bien simple parce qu'elle a son style à elle, une touche d'eye-liner soulignant ses yeux acajou, une coiffure qu'elle a l'habitude de faire paraître désinvolte. Et la touche final à ce tableau digne d'un artiste presque machiavélique, sa bouche rouge sang si contrastée avec sa peu lactée. Un style presque rebelle, une classe éternelle, voici ce que l'on se souffle à l'oreille lors de son passage dans les différents lieux huppés de cette belle France.
Grande, longiligne, montrant une constitution plutôt fragile, elle a tout les atouts pour être qualifiée de jolie. Comme tous les êtres de cette prison doré, Annabelle a été conçue pour montrer une beauté unique. Elle fait partie de ses filles qui minaudent un peu, elle sait coller des gestes tantôt doux, tantôt détaché.

Annabelle attise le respect sur son passage grâce à son maintien irréprochable, sa taille fine et ses douces courbes. Mais la jeune femme conforte aussi les regards venimeux, avides mais à la fois admiratif. La femme semble si impénétrable de l'extérieur, si froide, d'une beauté éternellement frigide mais qui étrangement fait très envie. On désire toujours ce que l'on ne peut avoir, la jeune femme le sait et elle en joue, elle n'est pas du genre discrète, ni prude pour un sou, sans tomber dans la luxure, dirons-nous tout bonnement qu'elle se donne un genre tempérant.

Mais détrompez-vous, ce n'est qu'une façade de sa jolie apparence, Annabelle peut se montrer aussi provocatrice et concupiscente que toutes ses acolytes espagnole. Oui, vous avez bien entendue, la jeune femme est une véritable Señorita. Alors prenez garde à ne pas tomber dans le panneau...