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| Sujet: Arsenic Mar 24 Aoû - 1:32 | |
| Arsenic [Au sujet de Cybele Boccadoro de l’Eagle Society, qui trouva judicieux d’appeler son cher paternel au secours au sujet d’Ange Avvelenato. Espérant retourner à Vérone avec son aimé, elle ne réussi qu’à le renvoyer seul dans sa ville natale, restant pour sa part au pensionnat. En punition à cette idiotie de premier ordre, nous avons donc décidé de nous ouvrir sur le sujet « Cybele Boccadoro ».]
Mademoiselle Boccadoro, petite princesse de l’Eagle réputée pour son air enfantin et ses jeux d’adultes, n’a pas toujours mené sa vie de débauche avec dignité.
Née petite princesse aux yeux de son père qui la voyait comme l’ultime merveille du monde, aussi blanche et pure que la vierge elle-même, elle n’a toujours été en revanche au regard de sa mère qu’une grossière erreur de la nature. Qu’importe, Cybele rendait à sa mère son mépris et à son père son amour étouffant… Elle devait hélas le décevoir.
Dépucelée à treize ans par celui qui deviendrait son idole, elle le suivit partout, telle la canine adoratrice aux pieds de son maître, dans une décadence menant d’une drogue à l’autre, d’un délit mineur au level supérieur, d’une illusion à la suivante. Persuadée d’être en couple avec Ange depuis la fameuse nuit, Cybele fit tout pour attirer l’attention de son Roméo. Notamment se lancer dans les bras du premier venu et qu’importe son milieu social (nous comptons des barmans de lieux des plus sordides, des domestiques, des videurs de boîte de zone et nous en passerons). Compte tenu de ses échecs à répétition quant à obtenir la fidélité de son fétiche, elle tomba même dans une dépression boulimique la menant à se faire hospitaliser quatre mois suite à une œsophagite. Devinez l’inquiétude de M. Boccadoro : sa chère fille, une ogresse dégobillant chaque jour ce qu'elle ingurgitait si goulûment.
Ce qui mena Cybele Boccadoro à Saint-Ange est assez amusant à relater : tout commença par un énième lapin posé par son Dom Juan qu’elle retrouva prélassé entre les bras d’autres femelles aux formes largement plus avantageuses. Furieuse, elle sauta sur le barman le plus proche. Peu après, elle subissait une nouvelle tromperie de son soit disant « petit ami » avec la fille du mécène Boccadoro : nouvelle humiliation. Ange devait plus tard se présenter accompagné de ladite fille de mécène à l’anniversaire même de Cybele où cette dernière, par jalousie encore, s’accola au cousin Avvelenato. Passant une nuit médiocre avec sa conquête de la soirée, elle s’amusa à prendre des photos toutes plus acrobatiques les unes que les autres et par un malheureux hasard, ces œuvres d’art atterrirent droit entre les mains de Boccadoro père… Imaginez-vous donc, un peu, le pauvre cœur de l’honnête homme qui voyait en son petit chérubin une véritable catin adepte du sado-masochisme. Cruelle déception encore bien ancrée dans l’âme du paternel qui venait de voir tout ses beaux rêves brisés et qui en sachant plus où placer son amour gargantuesque, se décida à le changer en un mépris blessé. Dur coup pour la jolie Cybele, mortifiée de perdre ainsi son porte-monnaie le plus fourni et humiliée devant son propre père pour le restant de ses jours. Ivre de chagrin, elle décida d’esquisser son acte le plus irréfléchi et flanqua le feu au garage d’un brave et richissime collectionneur de voiture.
Saint-Ange accueillit alors la belle Cybele Boccadoro à bras ouvert… Et qui n’ignore pas qu’elle a depuis reprit ses frasques ridicules, notamment en attendant une nuit entière son doux et tendre, en ravissante corsetterie, dans les vestiaires du gymnase... Comme il ne vint jamais, elle s’endormit à même les bancs de bois.
Très classe, princesse, apétissant petit pigeon... Et Ange Avvelenato repart encore sans toi ~ |
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